Aujourd'hui, quatrième épisode de nos portraits sur les acteurs de la FSCF. Coup de projecteur sur Véronique, mère de famille attachante et employée multi-tâche qui revient sur 25 ans de bons et loyaux services au sein de la structure associative.
C'est entre deux coups de téléphone, que Véronique, nous accorde une parenthèse sur sa carrière au sein de la FSCF. Lunettes vissées sur le nez, elle commence par feuilleter le calendrier avant d'acquiescer avec grand étonnement "Je travaille ici depuis janvier 93". Une longue idylle qui débute dès ses six ans puisque la jeune enfant, pratiquait le Twirling à l'AS Chantepie, une association affiliée à la FSCF. "Ma mère était la présidente du club".
C'est d'ailleurs cette ferveur familliale pour le sport qui a permis à Véronique de décrocher son emploi. "L'ancien secrétaire de l'UD 35 comme on l'appelait à l'époque, était un ami de ma soeur et c'est vrai qu'à ce moment là il cherchait quelqu'un". Forcément durant toutes ces années, Véronique a observé énormément de changements. "J'ai connu successivement cinq présidents, les collègues ont défilé et les méthodes de travail ont fortement évolué". En matière de travail, le changement a été radical. La récente diplômée d'un BTS en gestion, a commencé par épauler les employés dans la prise en main d'un ordinateur. Des choses basiques actuellement mais qui ne l'étaient pas il y a une vingtaine d'années "Les licences on les éditait manuellement" se souvient t-elle.
"Je suis l'intermédiaire entre les associations et les membres du Conseil d'Administration. Il faut être à l'écoute, s'informer des dernières nouvelles, tout en gardant une certaine discrétion" résume très simplement Véronique. Celà passe évidemment par une proximité entre les clubs et elle-même, ce qui n'est pas toujours évident "Il faut que les associations sachent qu'on est là pour leur donner un appui."
Quand on lui demande maintenant si sa passion pour son travail est toujours aussi vive, la réponse est positive. Le confort professionnel que propose la structure est très appréciable pour cette employée : il y a toujours une bonne ambiance, une confiance et une autonomie permanente, ainsi qu'une liberté indéniable. Il y a très peu de lassitude, dans le travail, une étiquette qui colle parfaitement avec l'état d'esprit de Véronique "Ce que j'aime bien c'est d'avoir plusieurs casquettes, ne pas faire du secrétariat ou de la comptabilité pure et dure". Une variété dans son travail qui lui permet d'apprendre au contact de ses collègues. "Le fait d'avoir un turnover permet de se remettre en question. Quand tu as le train qui arrive en gare, soit tu le prends, soit tu restes sur le quai. Se former continuellement devient essentiel et cela passe par l'écoute."
D'ici la fin d'année le CD 35 s'apprête à vivre un moment important avec l'organisation du Congrès national de la FSCF. Une première d'ailleurs pour Véronique qui avait vécu l'édition de 1995 d'un regard extérieur, grâce à un heureux évènement "J'ai accouché en 1995 de mon premier enfant, je n'avais pas participé à l'organisation de l'événement à l'époque".
Il aura fallu attendre 23 années pour que Véronique puisse apporter sa pierre à l'édifice et organiser cet événement "C'est sympa de devenir une pièce maîtresse."
Un événement à la fois excitant et stressant à organiser "Quand on va arriver dans les quatre derniers mois, la course poursuite va démarrer". Un stress très vite estompé grâce à la qualité de l'équipe organisatrice "On a une équipe très professionnelle et compétente, donc on va y arriver."
Le téléphone retentit à nouveau, il marque la fin de notre entrevue avec la salariée de la FSCF. Un grand merci à Véronique pour ses précieuses réponses.